Analakely : Destruction de 1 089 armes et 40 munitions illégales, hier

Dans le respect de la transparence, 1 089 armes, toutes catégories confondues, et 40 munitions, lesquelles ont été récupérées durant le mois de l’amnistie des armes menée l’année dernière, ont été détruites publiquement sur le parvis de l’Hôtel de ville à Analakely. Placé sous l’égide du ministre de la Défense nationale, représenté par son patron, le général de corps d’Armée Richard Rakotonirina, cet événement entre dans le cadre de l’exécution du programme de l’Union africaine, financé par l’Union européenne visant à l’instauration de la paix et la sécurité en Afrique, voire dans le monde entier. C’est pourquoi, le thème choisi pour animer cette opération est : « Faire taire les armes », et cela au profit du développement en général dont celui de l’humanité. En principe, cette destruction est prévue pour être effectuée en septembre du fait que ledit mois de l’amnistie des armes est déjà expiré, et ce, bien avant cette date. Elle a accusé du retard de la crise sanitaire causée par la pandémie de la Covid-19 qui a frappé le pays, à entendre les explications du ministre de la Défense nationale (MDN), Richard Rakotonirina. Dressant le bilan de ce programme à Madagascar, le MDN a tenu à remercier les personnes qui avaient eu l’abnégation de se soumettre à la lettre à la légalité des directives préconisées par les autorités. Il a souligné dans son discours dédié à la cérémonie d’ouverture l’importance de cette manifestation marquant la détermination des Malgaches à intégrer le principe adopté par tous les pays membres de l’Union africaine. Présente à la cérémonie d’hier, la représentante de cette organisation régionale à Madagascar, Hawa Ahmed Youssouf, affirme avoir été impressionnée par la preuve de sympathie manifestée par les Malgaches envers cette initiative de l’UA dont l’objectif est purement humanitaire. Elle ajoute que cela consiste surtout à la défense des intérêts de la femme et des enfants qui sont les plus touchés par les violences causées par l’insécurité sévissant dans ce continent. 

T.M.