Il s’agit de la vente d’une propriété dénommée « villa sergio », sise à Farango-Analamahintsy. Le sieur Cerisse l’a cédée à une société immobilière portant le nom de SMPI. « Une promesse de vente a été établie entre les deux parties (moi et la société SMPI) notamment le 20 août 2013« , explique Cerisse, le propriétaire du bien en question. La modalité ainsi que le délai de paiement figuraient parmi les clauses du document, indique la même source qui ajoute par ailleurs que l’acquéreur a versé un acompte pour manifester sa bonne volonté. Et pourtant, ce n’était qu’une stratégie pour enlever tout soupçon d’escroquerie. « Le 2 février 2014, j’étais notifié de la vente définitive de ma villa pour SMPI. On m’avait même montré un acte de vente monté de toutes pièces et que l’acquéreur était en train de préparer la mutation de titre« , se plaint Cerisse à la presse. Depuis, il a lancé son propre investigation et tire sa conclusion : « il y avait usage de faux acte de vente« . Auprès du 3è arrondissement de la commune, aucune légalisation de dépôt de signature concernant l’acte de vente en question n’a été constatée dans le registre. Un fait que le vice-président de cette circonscription administrative atteste par ailleurs. Voulant aller plus loin, Cerisse a fait faire une expertise graphologique dont le rapport indique la non-authenticité de la signature. Plainte a été déposée alors contre SMPI pour faux et usage de faux. Une enquête est en cours et le vendeur insiste dans le document que tantôt l’autre partie utilise le nom de SMPI et tantôt Filatex.
D.R
Analamahitsy : Litige sur la vente d’une villa
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