En plein jour hier, des coups de feu ont retenti dans le quartier populeux d’Andoharanofotsy. Des bandits armés de kalachnikov, de pistolet automatique et de pistolet de fabrication locale ont fait irruption dans un bureau de mobile-banking. Ils ont blessé par balle un employé du lieu. Après leur forfait, ils ont continué de tirer pour couvrir leur fuite. Un individu, un vendeur de miroir, a été touché dans la foulée. Avisés en un temps record, les éléments de la gendarmerie d’Andoharanofotsy ont déclenché une course-poursuite. Le secteur a été vite bouclé et une demi-heure plus tard, la gendarmerie a mis la main sur le premier individu suspecté d’être membre de la bande. Cette première arrestation s’est tenue dans le fokontany d’Ambohimanala. La poursuite a progressé vers Soavina-Atsimondrano et s’est soldée par une seconde interpellation. Le présumé bandit a indiqué que ses compères ont emprunté la route d’Amboanjobe pour disparaître. Au village Famonjena, ils ont été finalement retrouvés par leurs poursuivants. Un accrochage a alors eu lieu et a duré une bonne heure. Les bandits ont résisté jusqu’à l’épuisement de leurs minutions, a-t-on appris. Bilan : trois bandits abattus et un élément de la gendarmerie gravement blessé. Ce dernier a reçu une balle dans une partie sensible du corps mais ses jours ne sont pas en danger, selon nos informations. Cinq bandits avec des armes de guerre, l’image ressemble à une scène de film hollywoodien. Et pourtant, c’est une réalité qui est en passe de devenir le quotidien des habitants de la capitale malgache. L’hypothèse que le mois de décembre soit typiquement chaud en matière d’insécurité reste vérifiée. Les bandits ont besoin d’argent pour frimer pendant les fêtes de fin d’année. Ils sont sur tous les fronts pour en trouver et ce, au grand dam des Tananariviens.
D.R
