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samedi, avril 20, 2024
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Andohatapenaka : De faux sinistrés

Avoir un carnet est la seule condition pour bénéficier des aides alimentaires dans le site d’hébergement d’Andohatapenaka.
Avoir un carnet est la seule condition pour bénéficier des aides alimentaires dans le site d’hébergement d’Andohatapenaka.

Ils s’incrustent clandestinement dans le site d’hébergement d’Andohatapenaka lorsqu’ils apprennent que des distributions de vivres vont y avoir lieu.  

Des carnets d’identité permettent de distinguer ceux qui sont encore hébergés dans le site d’hébergement d’Andohatapenaka, et ceux qui ne le sont plus. Or, selon les responsables sur place, il y en a qui n’en ont pas, puisqu’ils sont arrivés clandestinement dans le site d’hébergement en question. Et Le Cdt Faly Haritiana Fabien, représentant sur place du Bureau National de Gestion des Risques et des Catastrophes, d’expliquer que «des individus venant de l’extérieur ont grimpé sur les murs de clôtures entourant le site, après avoir été informés de l’existence des distributions de vivres pour les sinistrés. Vu qu’ils n’ont pas de carnet, ils n’ont pas eu de nourritures ni rien. Mécontents, ils ont tenté de semer le trouble mais la situation a été vite maîtrisée». Avoir ces livrets est ainsi la seule condition permettant aux sinistrés de bénéficier de toutes les formes d’aides fournies par les responsables sur place. «Depuis le début de la distribution des vivres et des articles de première nécessité, bon nombre de carnets ont été volés. En seulement deux jours, il y a eu au moins une cinquantaine de carnets volés», regrette Bodosoa Rasolonjatovo, responsable de la prise en charge des personnes vulnérables, auprès du Ministère de la Population.

500 familles. En même temps, une grande majorité des sinistrés ont pu rentrer chez eux. Et selon le principe, tous ceux qui regagnent leur maison ne rentrent pas les mains vides. Ils sont également munis d’une sorte de «vatsy», pour un relèvement réussi. Toutefois, la discipline veut que ce soit seulement ceux qui ont des livrets qui bénéficient de ces aides en rentrant. «Seulement 68 des 148 familles qui voulaient regagner leur maison ont pu bénéficier des ces aides, car c’étaient seulement celles-ci qui étaient en possession de ces carnets», poursuit Bodosoa R. Si au début, 1 151 familles étaient accueillies dans le site d’hébergement d’Andohatapenaka, à l’heure actuelle, il n’en reste plus que 500. La plupart de celles qui y sont encore restées ont des maisons détruites. Mais ce n’est pas cela qui pose problème.

Arnaud R.

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