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vendredi, avril 19, 2024
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Andohatapenaka : Le site d’hébergement à fermer le 15 mai

«A Andohatapenaka 300 personnes par jour se lancent dans le VCT», a-t-on affirmé.
«A Andohatapenaka 300 personnes par jour se lancent dans le VCT», a-t-on affirmé.

Si auparavant, le site d’hébergement d’Andohatapenaka a accueilli plus de 1 200 familles sinistrées, maintenant, il n’en reste plus que moins de 320.

A l’heure actuelle, il ne reste plus que 1/3 de toutes les familles sinistrées ayant été accueillies à Andohatapenaka, qui y résident. En moyenne, cinq foyers par jour choisissent de retourner chez eux, selon les responsables sur place. Ce qui est bien, surtout que le site en question fermera ses portes après un mois et demi, le 15 mai prochain pour être précis. C’est selon le Commandant Faly Haritiana, représentant du Bureau National de Gestion des Risques et des Catastrophes (BNGRC), non moins le premier responsable de la gestion de tous les sites d’hébergement des sinistrés dans toute la capitale. Et il en sera probablement de même pour les 12 autres sites d’hébergement existant encore dans les autres « fokontany ». Pour Andohatapenaka, les sinistrés sont encouragés à regagner leur maison. Tous ceux qui rentrent sont néanmoins dotés d’une bonne dose de provisions. En effet, ceux qui ne regagnent pas encore leur maison ont en général comme motif: soit des maisons complètement détruites, soit ils (les sinistrés) ne sont plus en mesure de payer leur loyer ayant augmenté suite aux réparations apportées par les propriétaires, après inondations. Ainsi, si certains ont sollicité à être recasés, d’autres ont demandé à revenir à la campagne, leur endroit d’origine, selon toujours les explications.

VCT. «Presque tous les jours, nous constatons des remises de vivres, ainsi que divers articles. Mais nous n’en recevons presque rien de tout cela. Au lieu d’être des bénéficiaires, nous ne sommes que des spectateurs. Alors, l’on se demande pourquoi l’on ne nous donne presque plus rien», se plaignent quelques-uns des sinistrés d’Andohatapenaka. Avant de continuer: «Nous n’en recevons que deux rations par jour, la première, du «koba», au petit matin, et la deuxième, du riz avec des légumes secs, vers 16h. Ce qui est loin d’être suffisant. Nous recevons les mêmes disciplines que dans les établissements pénitentiaires car la seule condition d’avoir à manger est d’effectuer des corvées, tous les jours». Mais le Commandant Faly H. n’est pas resté insensible face à tout cela, en affirmant : «ils veulent toujours des distributions gratuites. Or, ce n’est pas du tout l’esprit que nous voulons instaurer ici. Nous voulons non seulement les accueillir, mais surtout de bien les éduquer au point de leur apprendre à ne plus être trop dépendants. Dans ce sens, ils doivent faire le VCT ou le travail contre des vivres. Pour ce qui est des remises des dons, nous tenons seulement à bien les gérer, surtout que nous administrons également d’autres sites d’hébergement dans d’autres endroits, voire dans tout le pays». En tout cas, tous les dangers sont maintenant écartés car justement, nous ne sommes plus très loin de la fin de la saison des pluies. Retour à la vie normale, qui, pour une grande majorité de ces Malgaches vulnérables, est très brève.

Arnaud R.

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