Incroyable, impensable, osée. Tous ces adjectifs décrivent cette attaque des ‘dahalo’, au centre thermal d’Andranomafana, à 3km de Betafo sur la RN 34. Par deux fois, les mêmes hommes, l’un d’eux portait le même sweat jaune, ont attaqué deux maisons appartenant à l’adjoint au maire de la commune d’Andranomafana et à la sœur de ce dernier. C’est en ouvrant les portes avec des barres à mine qu’ils ont ensuite dérobé argent, téléphones et bijoux en contraignant les résidents à se mettre à genoux et face aux murs. Des agissements propres aux ‘dahalo’ qui opèrent maintenant presque au centre ville. Le quartier d’Ivory, au bord de la route nationale, se trouve à 3 km du commissariat de police ainsi que du camp de la gendarmerie. Le fokonolona est tenu à distance, comme cette nuit de samedi à dimanche, par un seul coup de feu. Ou plutôt d’un coup de pétard comme certains rapportent. Ces attaques répétées incitent toutefois certains à s’armer afin de se défendre. Malheureusement, contrairement aux États-Unis, la demande de port d’arme risque de traîner en longueur. Allez savoir pourquoi ?
Clément RABARY