L’ancien membre du comité des experts André Rasolo a apporté son point de vue sur le « Conseil du Fampihavanana malagasy ». Si le processus de la réconciliation est complexe en lui-même, la façon dont le pouvoir a mis en place le nouveau CFM (Conseil du Fampihavanana malagasy), risque de le compliquer davantage. Des personnalités indépendantes ont été délibérément écartées du CFM. On ne peut pas d’un côté chercher à exclure et de l’autre vouloir une réconciliation. Une telle exclusion ne permet ni de soutenir un processus de guérison nationale ni de consolider le fihavanana. Au contraire, elle ne peut qu’engendrer des rapports de méfiance, incapables de fédérer, au seuil de l’élection présidentielle 2018 qui doit être ouverte et crédible. »
Recueillis par Dominique R.