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vendredi, juin 13, 2025
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Androkaroka Alasora : « Un accaparement de voie publique »

Les sacs de terres empêchant la circulation des riverains.
Les sacs de terres empêchant la circulation des riverains.

L’affaire a commencé en 2010, au moment où un barrage a été érigé afin d’interdire le passage des riverains sur le chemin en pavés, dans le fokontany d’Androkaroka Alasora. Les membres dudit  fokontany se sont opposés au remplacement de ce chemin par un autre, fait de terre, qui n’était pas sensé exister. «Mais puisque l’existence de ce nouveau tronçon de route entre dans les intérêts de celui qui l’a fait construire, il n’a pas considéré l’avis du fokontany», se sont plaintes nos sources. Mais comme par hasard, le talus qui bordait le chemin en question a cédé dans la nuit du mercredi dernier, à cause de l’humidité. Heureusement, il n’y a pas eu de victimes. Les sacs de terre qui ont renforcé ce talus se sont donc répandus sur la chaussée, dérangeant le passage des riverains. Eux qui n’ont pas non plus apprécié ce remplacement. «Tout d’abord, cette piste n’est pas en bon état par rapport au chemin paveté qui existait déjà. Mais il n’y a pas que cela car il peut également mettre en danger la vie des usagers à cause des risques d’éboulement, surtout qu’il a été construit juste au bord d’un ravin. Mais ce qui nous dérange le plus, c’est que ce chemin dangereux fait partie de la propriété du riverain. Mais il a préféré s’accaparer du chemin fait de pavés car celui-ci est construit sur une plateforme en équilibre, et de ce fait, est un emplacement prêt à bâtir », affirment-ils. Ils ont alerté les autorités. Au cours d’une descente, un huissier a constaté la situation. Selon les explications, un juge devait même y effectuer une descente à son tour, une descente juste après l’effondrement. Mais comme par hasard, celui-ci est tombé malade. Quoi qu’il en soit, l’affaire est actuellement entre les mains de la justice. Et les autorités locales, comprenant des représentants du fokontany et de la commune, s’opposent toujours à l’obstination de ce riverain qui veut squatter la portion de route en pavé. A suivre.

Arnaud R.

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