C’était au tour du numéro Un malgache de faire un discours hier devant l’Assemblée générale des Nations Unies.
Mission
« L’important n’est pas de partir en mission mais de réussir sa mission ». Une règle posée et imposée, y compris à sa propre personne, par Andry Rajoelina qui n’a pas failli à sa mission à New York, en portant à double titre, la voix des quelque 32 millions de Madagascar de Madagascar et celle de la SADC qui comprend 16 États membres. 16 comme le nombre d’années écoulées depuis la première intervention d’Andry Rajoelina à la tribune de l’ONU à Manhattan où il a fait hier, un véritable plaidoyer pour la prorogation de l’AGOA. Non seulement pour Madagascar où 328 000 à 368 000 emplois seraient menacés en cas de non-poursuite de l’AGOA mais aussi en Afrique notamment australe avec 14 pays membres de la SADC éligibles à l’AGOA. En somme, c’est le cas de le dire, les 11 milliards de dollars d’exportation par an vers les États-Unis risquent d’être perdus. C’est pour cela que le président de Madagascar et non moins celui de la SADC plaide pour la continuation des partenariats entre les États-Unis et l’Afrique, dans la droite ligne du dialogue entre les deux parties qui s’est tenu lors du 45e sommet de la SADC à Tana.
Financement
Le locataire d’Iavoloha compte – au propre comme au figuré – demander plus de financement pour la sécurité alimentaire, la lutte contre le changement climatique qui n’épargne pas Madagascar alors que le pays n’en est pas responsable. Davantage de financement également pour la transition énergétique. Abondant dans le sens du Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres qui a demandé la veille, quel monde choisissons-nous, le numéro Un malgache préconise une gouvernance mondiale plus juste, plus inclusive et plus efficace. À son niveau, il entend tout faire pour faire avancer Madagascar en allant plus loin et plus vite. À la vitesse d’un TGV.
R.O




Mangataka tompoko oh !!