
Le hasard du calendrier a voulu que la descente du « Tanora malaGasy Vonona » dans les bas-quartiers coïncide avec la date anniversaire du lancement du Projet de Désenclavement et d’Assainissement des Quartiers Prioritaires (PDAQP) par le président de la Transition.
22 novembre 2012 – 22 novembre 2018. Comme un signe du destin, Andry Rajoelina s’est rendu dans les bas-quartiers 6 ans – jour pour jour – après avoir lancé du temps où il était à la tête de la Transition, le PDAQP. Un projet qui vise à améliorer la mobilité urbaine et à réduire l’insécurité dans les zones d’habitation peu accessibles et non éclairées pendant la saison des pluies. Sans oublier les travaux d’assainissement et de drainage des eaux usées et pluviales ainsi que la construction d’équipements communautaires, comme l’avait expliqué à l’époque le représentant de l’Agence Française pour le Développement qui finançait le projet dont l’objectif est d’améliorer les conditions de vie de la population dans ces quartiers défavorisés.
IEM. Un objectif que le TGV compte remettre sur les rails à travers l’ «Initiative pour l’Emergence de Madagascar » (IEM) qui priorise le « sosialim-bahoaka ». Le candidat numéro 13 d’annoncer même durant sa campagne électorale, un plan social d’urgence face aux difficultés vécues au quotidien par la population. Tout particulièrement dans les bas-quartiers où les gens ont voté pour Andry Rajoelina depuis les communales de 2007. C’était encore le cas lors du scrutin du 7 novembre dernier, quoique des quartiers perchés sur la haute ville et dans des zones résidentielles aient également accordé leurs suffrages au candidat numéro 13. C’est à l’image du fondateur de l’IEM qui ne fait aucune discrimination de quelque sorte que ce soit. Il entend être le Président de tous les Malgaches. Y compris des faibles. C’est pour cela qu’il s’est rendu avant-hier au chevet des pensionnaires du Centre de rééducation des enfants en situation de handicap moteur à Andohatapenaka où il s’est engagé » à prendre en charge les frais d’opération et d’hospitalisation d’une religieuse qui est une des responsables du Centre.

Travaux à Grande Vitesse. Le « Tanora malaGasy Vonona » a poursuivi hier après-midi sa descente au ras du sol, à travers les « lalan-kely » et « elakelan-trano » de Miandrarivo Ambanidia où il a inauguré une borne-fontaine publique qui fait partie des 13 « Velirano » contenus dans l’IEM . « Le TGV signifie Travaux à Grande Vitesse », a-t-il fait remarquer. Avant de continuer son périple sur la voie ferrée longeant le canal d’Andriantany, de Tsaramasay à Ankorondrano Andrefana. A chaque fois, les quais étaient bondés de monde agréablement surpris de voir arriver le TGV sans crier gare. L’occasion pour la population d’exposer ses problèmes au précurseur de l’IEM qui est un « Tanora mavitrika mahavita azy ». Littéralement, « un jeune dynamique et habile » qui n’est pas près de prendre sa retraite. « Fixée à 60 ans pour un emploi public », a-t-il souligné hier, devant la population des bas-quartiers qui fait partie des couches sociales défavorisées. Sans être pour autant des citoyens de seconde zone car ils ont aussi voix au chapitre dans le choix du président de la République, en vertu du principe « one man, one vote ». Le candidat numéro 13 n’a d’ailleurs pas manqué de les remercier pour leur confiance à son endroit.
Association Fitia. Si Andry Rajoelina n’a pas hésité à mouiller sa chemise du côté d’Ambodirano Ampefiloha, son épouse Mialy n’était pas en reste avec son association Fitia, en faisant remettre hier par ses collaborateurs, des kits scolaires à 450 élèves issus de familles nécessiteuses dans les « fokontany » d’Ambatobe et d’Ilafy. Une aide que l’ancienne et potentielle future Première Dame octroie depuis 2010 à chaque rentrée scolaire, aux familles en situation de précarité. En plus des kits scolaires, un repas chaud a été servi aux enfants bénéficiaires. Chaud comme l’accueil réservé par la population à Andry et Mialy Rajoelina.
R. O