Après la question de nationalité qui divise la classe politique, le jour de la démission du président candidat n’est pas non plus calculé de la même manière entre 2018 et 2023.
10 septembre 2023
« Le président de la République en exercice qui se porte candidat aux élections présidentielles démissionne de son poste, soixante jours avant la date du scrutin ». Pour le premier tour fixé au 09 novembre 2023, le compte à rebours commence donc le 08 novembre. Le décompte des 60 jours s’achève exactement le 10 septembre. Ce qui a amené les juristes du pouvoir à considérer le 10 septembre 2023 comme la date de démission du président Andry Rajoelina qui est candidat à sa propre succession.
06 septembre 2023
L’annonce de la candidature du président en exercice sera effectuée au cours d’une cérémonie prévue le mercredi 06 septembre prochain. Juste la veille de la décision de la Haute Cour Constitutionnelle arrêtant la liste définitive des candidats à l’élection présidentielle du 09 novembre 2023, après s’être assurée de la régularité des dossiers de candidature au fur et à mesure de leur réception depuis le 23 août 2023.
07 septembre 2023
Dans l’exercice de ses attributions, la HCC va constater dans sa décision du 07 septembre 2023 que « les candidatures validées sont conformes aux prescriptions constitutionnelles, législatives et réglementaires ». Une manière de signifier que les candidats retenus remplissent les conditions d’éligibilité. Y compris probablement l’actuel locataire d’Iavoloha qui brigue un second bail de 5 ans, quoique ses adversaires soulèvent la problématique de sa nationalité pour contester son éligibilité.
07 septembre 2018
En plus de la question de la nationalité du président candidat, la date de sa démission risque d’être également sujette à polémique – même si elle n’a pas lieu d’être – dans la mesure où ses adversaires pourraient invoquer un précédent. En l’occurrence, la décision de la HCC en date du 07 septembre 2018 portant constatation de la vacance de la présidence de la République et désignant le président du Sénat en tant que président de la République par intérim.
Deux mois
Cette jurisprudence porte sur le cas de Hery Rajaonarimampianina qui avait démissionné de son poste de président de la République le 07 septembre 2018. « Je vous demande de prendre acte de ma démission qui est la suite logique de ma candidature à l’élection présidentielle du 07 novembre 2018 », avait-il écrit dans sa lettre de démission du 07 septembre 2018. Autrement dit, deux mois exactement avant la date du scrutin.
Soixante jours
La HCC présidée à l’époque par Jean-Eric Rakotoarisoa, un constitutionnaliste connu et reconnu, de constater le jour même du 07 septembre 2018, la démission du président de la République Hery Rajaonarimampianina, dans l’article premier de sa décision. En se référant notamment à l’article 48 alinéa 2 de la Constitution cité ci-dessus qui fait aujourd’hui l’objet d’un compte d’apothicaire. On est en droit – au propre comme au figuré – de demander si c’était Hery Rajaonarimampianina qui avait démissionné un jour à l’avance par rapport au délai constitutionnel ou si c’est Andry Rajoelina qui va rendre son tablier un jour plus tard. Les deux parties peuvent toujours recourir à des bâtonnets ou à un boulier pour faire le décompte des soixante jours. De toute façon, les laissés pour compte du système ne sont pas à un jour près.
R.O
Querelle de clocher qui n’intéresse personne . Qu’il se présente le traitre à la nation et imposteur avec le coup de pouce des deux héritières de RASANJY à savoir la procureure qui se ridiculise sur la notion d' » assignation » et la ministre de la justice nommée pour faire le sale boulot mais le verdict des urnes sera sans appel . Le président de la HCC » une marionnette » et le président de l a CENI » un bouffon » n’échapperont pas au jugement de l’histoire .
A qui profite ce crime réellement? Aux khazars, boss de domelina non? Les descendants Rasanjy en profitent aussi. Soit, vous espérez le verdict des urnes mais le peuple, presque ignorant et incapable de se rassembler, risque d’être , comme toujours, le grand victime de ce massacre organisé. Le pays reste un des rares « soumis » à renimalala et wagner, réclamé par quelques personnes à Ankatso, serait un autre rêve fini….à moins que tsahal via cia ou pope Rafra, ou les trois réunis, fomentent selon leurs spécialités, un « autre coup »…et le « galasamy » de remercier « le dieu de leurs colons »!
A la rédaction: je persiste à laisser un avis que vous ne publierez pas, encore une fois! Au moins vous y jetez un oeil avant de le supprimer et celà vous permettrez d’ouvrir d’autres angles de partage d’infos: bonne lecture avant suppression! J’en prend copie pour…infos!!!
Il est de raison de dire que le DROIT dans son ensemble n’a ni couleur ni odeur ni peur
C’est de droit. Nul n’est censé ignorer la loi.
Le droit peut s’enorgueillir du rôle de catalyseur d’emphase et de stabilisateur de dérives . A lui devolu est le rôle souverain et national . Il y a violation du droit si celui-ci devait être rendu par l’ arbitraire ou l’ imaginaire ou par la terreur.
Le bon droit peut se passer de l’exagération des provocations et de la légèreté des suspicions.
Le droit est clairement stipulé dans l’ article 42 du code de la nationalité SANS AUTRE ARTIFICE donc mollo-mollo Douglas le mpisolelaka …J’aime !