En marge du culte de commémoration de la tuerie d’Ambohitsorohitra, le président de la Transition, Andry Rajoelina a déclaré que « le 7 février ne peut pas être ignoré ni effacé de l’histoire du pays ». Et lui de rappeler qu’ « il y avait une lutte populaire à Madagascar en 2009, j’étais le leader… Cette lutte avait pour objectif de réclamer le changement ». En effet, le leader de la Révolution orange de 2009 se positionne en défenseur de l’esprit de cette lutte. « Je suis toujours là pour protéger cette lutte populaire que j’ai menée… Il ne faut pas qu’elle soit déviée », a-t-il soutenu. Une véritable mise en garde à peine voilée lancée à l’encontre de tous ceux qui sont tentés d’oublier le mouvement de 2009, ayant abouti au départ de l’ancien président, Marc Ravalomanana. Une manière également pour Andry Rajoelina d’avertir les tenants du nouveau régime dirigé par Hery Rajaonarimampianina afin de réaliser tout ce que l’on a réclamé au « kianja ». A propos des polémiques autour de la nomination du Premier ministre, la position du président de la Transition est claire. Pour lui, « la désignation du futur PM revient au MAPAR qui a obtenu la majorité à l’Assemblée nationale ». D’ailleurs, les leaders de cette plate-forme politique se réunissent sur la question depuis hier. Certainement, le nom du Premier ministre proposé par le MAPAR sera connu après cette rencontre qui prendra fin et après-midi.
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