
Le candidat « numéro 13 » à la course à la Magistrature suprême envisage d’instaurer la discipline et faire appliquer la rigueur au sein des Forces armées. Conscient de l’implication de certains éléments des Forces de l’ordre dans les attaques des « dahalo » et l’insécurité qui sévit aussi bien dans les brousses que dans les grandes villes, Andry Rajoelina prévoit des sanctions sévères. Tous ceux qui ne prennent pas à temps leurs responsabilités vont être relevés de leur fonction. C’est ce qu’a réitéré hier l’ancien président de la Transition au cours de sa rencontre avec la population de Tsiroanomandidy. En effet, son projet « Initiative pour l’Emergence de Madagascar » (IEM) prévoit d’apporter une véritable innovation dans la lutte contre l’insécurité. Outre les hélicoptères, les forces de l’ordre seront également dotées de quads et de véhicules 4×4 transporteurs de troupes capables de poursuivre les malfaiteurs même dans les zones les plus reculées. Le porte-fanion du « Tanora malaGasy Vonona » (TGV) opte aussi pour le changement de la pratique politique. L’époque des « kobaka am-bava » et des promesses non tenues est révolue. Andry Rajoelina entend mettre en place un Pacte social avec les Malgaches. « Toutes les promesses doivent être réalisées et tout ce que l’on annonce doit être fait », a-t-il réitéré hier lors de sa descente dans la Région Bongolava.
Enthousiasme. Hier, Andry Rajoelina a encore réussi un succès populaire à Tsiroanomandidy. Le « kianja maitso » était plein à craquer. Une occasion pour la population locale d’exprimer leur soutien au candidat du « Tanora malaGasy Vonona ». Même enthousiasme populaire du côté d’Ankadinondry Sakay où le « Tranom-pokonolona » était trop petit pour contenir les partisans du « Volomboasary ». Une foule immense était restée à l’extérieur. L’ex-homme fort du pays leur a promis de revenir à Ankadinondry Sakay incessamment pour un meeting en public. Mis à part l’insécurité, la population de la région Bongolava fait également face aux problèmes de délabrement des routes et le chômage. Ce jour, Andry Rajoelina se rend à Faratsiho, puis à Mahitsy.
Davis R