Dans 5 jours et 2 mois, ce sera 2023, l’année de l’élection présidentielle.
Jamais deux sans deux mille vingt…trois
La première fois, c’était de 2009 à 2014 même s’il ne s’agissait pas d’un mandat présidentiel au sens de l’article 45 de la Constitution de la Troisième République – en vigueur à l’époque – qui disposait que « le Président de la République est élu au suffrage universel direct pour un mandat de cinq ans ; il est rééligible deux fois ». Quoique l’esprit de l’article 45 vise à éviter qu’un président ne reste trop longtemps au pouvoir, la lettre dudit article reste inapplicable à Andry Rajoelina dans la mesure où il n’était pas président de la République mais président de la Transition, fut-il pendant une durée équivalente à un quinquennat.
Démission 60 jours avant
En d’autres termes, l’actuel locataire d’Iavoloha est tout à fait en droit de briguer un second bail de 5 ans. En tout cas, il n’est pas près de prendre sa retraite car il n’aura même pas 50 ans en 2023. Ses faits et gestes vont d’ailleurs dans le sens d’une seconde candidature qui le soumettra en revanche aux dispositions de l’article 46 alinéa 2 de la Constitution selon lesquelles « le Président de la République qui se porte candidat aux élections présidentielles démissionne de son poste soixante jours avant la date du scrutin présidentiel (…) ».
19 janvier 2024
. D’après l’article 47 alinéa 1er, « l’élection du Président de la République a lieu trente jours au moins et soixante jours au plus avant l’expiration du mandat du Président en exercice ». L’article 48 de préciser en son avant-dernier alinéa que « le mandat présidentiel commence à partir du jour de la prestation de serment ». La cérémonie d’investiture de l’actuel président ayant eu lieu le 19 janvier 2019, son mandat prendra donc fin le 19 janvier 2024. Comme il sera sûrement candidat à sa propre succession, il devra démissionner le 19 septembre 2023 si le premier tour se tient le 19 novembre de la même année ; et le 19 octobre au cas où l’élection venait à avoir lieu le 19 décembre 2023. En somme, il ne reste plus ou il reste encore un bail d’un an à l’actuel locataire d’Iavoloha avant de rendre les clés, quand bien même il résiderait…à Ambatobe.
R.O
le vrai ambaniandro dans tout sa splendeur ce wera wera voleur menteur incompétent il a fondé un régime de mafia et de voyou c la marque de fabrique de son régime.