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mercredi, juillet 3, 2024
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Andry Raobelina : « Canal 7 Events victime de représailles politiques »

Des éléments de la gendarmerie accompagnés par un huissier de justice et un responsable du MEN sont passés à l’exécution de l’expulsion de la société Canal 7 Event à Ampefiloha.

Un nouveau rebondissement dans l’affaire opposant le ministère de l’Éducation nationale et Canal7 Events dirigé par Andry Raobelina. 

« Est-ce un crime et une erreur de défendre la vérité et de rechercher le bien-être de la nation, et la réponse est-elle d’être harcelé et réprimé de cette façon ? ». Ce sont les mots d’Andry Raobelina, patron du Canal 7 Event lors de l’exécution de l’expulsion de la société, hier, au Plaza Ampefiloha. La société a en effet été déjà sommée d’évacuer l’amphithéâtre sis au Complexe scolaire d’Ampefiloha. De bonne heure, hier,  des éléments de la gendarmerie accompagnés par un huissier de justice sont ainsi passés à l’action avec les conséquences et les réactions que cela a provoquées. « Canal 7 Events est victime de représailles politiques », a ainsi réagi Andry Raobelina.

Neutralité

« Il n’est pas difficile de comprendre la véritable raison de cette expulsion, malgré l’utilisation de quelques ministères et de la Justice », a soutenu le numéro Un de la société Canal 7 Event qui a décidé de s’engager en politique il y a moins d’un an. En effet, selon ses explications, tout n’arrive pas par hasard. « C’est mon orientation politique qui est le principal alibi du régime pour agir de cette façon », a-t-il indiqué tout en regrettant les préjudices que cette décision risque de provoquer.   Le fait que le directeur général de Canal 7 Events ait été candidat à l’élection présidentielle donne, à tort ou à raison, une coloration ou une dimension politique au dossier, quand bien même le MEN aurait invoqué le principe de neutralité politique de l’Administration comme motif de la résiliation unilatérale du contrat d’une durée de 15 ans.

Victimes

« Tous les Malgaches sont témoins de ce qui se passe aujourd’hui », a poursuivi le numéro Un de l’Anjomara sy Rivo-Baovao (ARB). En tout cas, après le rejet de la demande de sursis à l’exécution de la résiliation par le Conseil d’État, forçant ainsi Andry Raobelina à quitter l’amphithéâtre, le Ministère de l’Éducation nationale soutient qu’il s’agit tout simplement de l’exécution de la loi. Andry Raobelina a néanmoins regretté la tournure des événements provoquant ainsi la mort d’une personne. « L’expulsion se faisant dans la violence, une de nos collaboratrice n’a pas supporté cela et a fait un malaise provoquant ainsi son décès », a-t-il regretté.  Une accusation que le responsable du MEN a démenti car selon les explications fournies, tout s’est déroulé dans le calme. Quoi qu’il en soit, ce bras de fer a fait des victimes et cela risque d’être traîné sur le terrain politique.

Julien R

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1 COMMENTAIRE

  1. Est-ce que la non-utilisation des locaux pour des activités à caractère politique figure dans le contrat. Si non, du moment que les locaux ont été loués à une entité privée, ils perdent leur caractère « public ».
    Et est-ce que c’est interdit à des partis politiques d’organiser des manifestations dans les gymnases ou les stades qui appartiennent au Ministère des Sports. Là c’est l’Administration qui loue directement à un parti politique. Imaginez le cas où le Ministère des Sports refuse de louer un gymnase à un parti politique pour son meeting, il sera accusé de partialité.
    Quand Rajoelina convoque des députés dans un local appartenant à l’Administration à Ivato pour les sermoner pour la tentative de censurer Ntsay, l’acte était « politique », perpetré dans un bâtiment geré directement par l’Administration.
    Supposons maintenant qu’il y avait une clause dans le contrat que locataire n’a pas respectée. Le ministère aurait dû s’abstenir, car vu le contexte, il sera accusé de s’acharner sur un adversaire déjà à terre (battu à l’élection présidentielle). Et ne me parle pas de respect du contrat, un ministre peux decider de ne pas appliquer la sanction prévue, ce qu’un fonctionnaire ne peux pas.
    Prenez le cas de Voninahitse J.E. il a été condamné par un tribunal réguliérement (c-à-d après que son immunité parlementaire ait été levée) à une peine de prison. Le PM de l’époque, T, Andrianarivo, décide de le mettre en résidence surveillée à Ambatolampe au lieu de l’emprisonner à Antanimora. C’est cela faire de la politique dans le sens noble du terme. Contrairement aux dirigeants actuels qui n’hésiteot à exiber leur arrogance.

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