Une rencontre chaleureuse entre « Ray Amandreny sy Zanaka ». C’est ce qui résume le mieux la rencontre entre les dirigeants du FFKM et Andry Raobelina, leader du parti Anjomara sy Rivo-Baovao (ARB), hier. Un entretien « privilégié » (de plus de 30 minutes) durant lequel les deux parties ont échangé sur le contexte sociopolitique qui prévaut actuellement dans le pays. Flambée des prix, inflation, libéralisme économique, insécurité, éducation… Aussi bien les leaders du FFKM que leur hôte ont partagé sans concession leur point de vue sur les réalités du pays. Le processus électoral a été longuement discuté si l’on se fie aux dires d’Andry Raobelina. Le parti ARB n’a, d’ailleurs, pas manqué de faire part de son inquiétude quant aux anomalies inhérentes à la refonte de la liste électorale. « Nous sommes inquiets quant à la tenue ou non de l’élection. Le Premier ministre Christian Ntsay a, certes, affirmé la tenue de l’élection cette année, mais lorsqu’on prend en compte tous les paramètres, l’on est en droit de se poser la question », a lancé Andry Raobelina. À en croire ses dires, « les conditions ne sont pas réunies pour la tenue d’élection cette année ». Quoi qu’il en soit, le parti ARB n’est pas favorable à une éventuelle transition. Dans ce sens, il revendique la publication par le gouvernement des dates officielles des élections. Ce qui devrait conduire à l’appel des collèges électoraux et confirmer de façon officielle la tenue des élections cette année. Par ailleurs, le projet de mise en place des observateurs électoraux par le Conseil Œcuménique a également figuré dans la liste des points essentiels discutés. « Cette initiative devrait permettre d’asseoir une meilleure surveillance du processus électoral car le FFKM va déployer des personnes intègres et dignes de confiance », a conclu Andry Raobelina avec enthousiasme.
José Belalahy
Un petit candidat qui se contente de pas grand chose. En quoi le ffkm serait légitime pour les affaires politiques?
Madagascar est un pays laïque ou non? Le dj se frotte les mains car les adversaires sont trop nuls.