Cette histoire s’est passée dans la commune d’Anjanadoria, district Ambohidratrimo. Le 24 avril vers 10 heures du matin, le poste avancé de la gendarmerie dans la localité a reçu un appel dénonçant l’existence d’un individu soupçonné d’avoir détruit le champ de culture d’une autre personne dans de fokontany d’Ampataka, dans la commune susmentionnée. Le suspect aurait saboté la rizière de sa victime déjà en attente de récolte. Sitôt alertés, des éléments de l’unité se sont dépêchés sur les lieux pour constater les faits afin d’intervenir. Cela a débouché sur l’arrestation du suspect qui a été amené au bureau de la gendarmerie pour enquête. Indigné par cette mesure prise par les forces de l’ordre, le père de l’intéressé est venu au poste avancé d’Anjanadoria, l’après-midi vers 15 heures dans le but d’intervenir. Une fois sur place, il n’a pas ménagé ses propos en lançant d’injures et de gros mots à l’encontre des hommes en treillis qu’il a qualifiés de petits cadets mais voulant se faire valoir dans une accusation sans preuve. Il a agi ainsi devant des civils sans considérer la présence de ces derniers. Surnommé Procureur, cet individu ne s’était pas rendu compte de la gravité de ses actes en s’estimant être au-dessus de la loi ? Devant cet outrage aux forces de l’ordre voire même à l’encontre d’une institution de l’Etat, le chef de poste d’Anjanadoria a pris la décision de l’arrêter sur le champ pour la suite de la procédure, laquelle pourrait l’amener au tribunal. Affaire à suivre. Quoiqu’il en soit, ce cas confirme la nécessité du renforcement de l’éducation à la citoyenneté surtout dans les milieux ruraux où le taux de l’alphabétisation reste encore faible.
T.M.
