L’insécurité est loin d’être maîtrisée à Itaosy. Hier, opérant en groupe, des malfaiteurs n’ont pas hésité à se servir de leurs armes pour sévir. Le pire, c’est d’entendre que les forces de l’ordre sont souvent en retard dans leur intervention. Ce qui s’était passé dans la commune d’Ankadimanga la nuit du lundi au mardi de cette semaine en est la preuve. Une femme de 67 ans a été blessée au niveau de la poitrine durant l’attaque de son domicile. Selon les informations émanant de la famille victime, l’acte a été commis vers minuit. Toutefois, la gendarmerie de la localité n’en a été tenue au courant que le mardi vers 4 heures du matin.
Appel téléphonique
A cette heure-là, c’était le maire d’Ankadimanga qui a informé par téléphone le commandant de la brigade d’Itaosy de l’existence d’une attaque à main armée contre le domicile d’un particulier dans sa circonscription, dans le fokontany d’Antanetikely. Une fois avisés, trois gendarmes de cette unité se sont immédiatement dépêchés sur place. Puisque les malfaiteurs s’étaient déjà enfuis, les gendarmes ont recueilli les témoignages de la famille victime ainsi que des riverains. Cela a permis de savoir qu’avant de s’en prendre à leur cible, les malfaiteurs, composés de cinq individus, ont tiré des coups de feu pour entrer de force dans une maison voisine. Une fois sur place, ils ont forcé le propriétaire à leur indiquer le domicile d’un certain Raymond. Ayant entendu des bruits, ce dernier a ouvert la fenêtre de sa maison pour menacer les assaillants avec une bêche tout en leur lançant des propos intimidants. Par contre, la bande des cinq a répliqué par des coups de feu en direction de la maison cible avant de prendre la fuite. C’était à ce moment-là que l’épouse de Raymond a été blessée par balle au niveau de la poitrine. Aucun objet n’a été volé. Pour le moment, le mobile de cet acte de banditisme reste encore à établir. L’enquête sur cette affaire est en cours.
T.M.