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mercredi, juillet 2, 2025
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Ankaditany-Ampitatafika : Une haute autorité, cible d’une horde de bandits

Ce cas laisse penser que les malfaiteurs qui ont commis cet acte ne s’attendaient pas à la tournure des événements lorsqu’ils se sont attaqués à ces lieux protégés. Hier, vers 1 heure 45 minutes du matin, quatre bandits ont attaqué le domicile d’une haute autorité à Ankaditany, dans la commune rurale d’Ampitatafika, district Antananarivo Atsimondrano. Les malfaiteurs n’ont pas réalisé que leur cible était un intouchable car placée sous la surveillance des forces de l’ordre. Et ces dernières sont toujours sur le qui-vive. Un militaire, élément de la garde présidentielle et affecté à la sécurisation de l’endroit, a aperçu cette escouade de bandits en train d’escalader le portail de la propriété. Surpris, il s’est servi de son arme en tirant sur les assaillants. Un des malfaiteurs a été touché tandis que les trois autres ont pu s’enfuir tout en laissant derrière eux leur compagnon. Blessé par balle au niveau de sa cuisse droite, ce dernier a été appréhendé et a, par la suite, été emmené d’urgence à l’hôpital Joseph Ravoahangy-Andrianavalona. Aucune arme n’a été découverte sur lui. Alertée de ces faits une heure plus tard, des éléments du poste avancé de la gendarmerie de Faliarivo-Ampitatafika se sont rendus sur les lieux. Par mesure de sécurité et dans le respect de la procédure en la matière, deux gendarmes ont été envoyés à l’hôpital pour surveiller le blessé. Ce dernier, dont l’identité ainsi que le domicile ont été identifiés, est dénommé Eric. Il demeure aux environs du marché de la commune urbaine d’Antananarivo à Namontana, du côté d’Anosibe. Bien qu’ayant reçu les soins adaptés, le suspect n’était encore jusqu’à la fin de l’après-midi d’hier, en mesure d’être auditionné. Ce qui signifie que l’enquête sur cette affaire doit attendre le moment opportun. Quoi qu’il en soit, son arrestation devrait ouvrir une piste pour démanteler sa bande. Mais la question se pose alors sur le mobile de cet acte. Vu la variation du baromètre politique à l’heure actuelle et la place occupée par le propriétaire de la maison en question, la suspicion d’une manœuvre de déstabilisation n’est pas à écarter.

T.M.

 

 

 

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