
Pleins feux sur le salon de la recherche au service du secteur économique et de l’emploi qui a ouvert ses portes hier, à l’esplanade de l’université d’Ankatso. Un événement organisé par l’université d’Antananarivo, avec le soutien du Fivmpama et du BIT.
Jour J pour le salon de la recherche au service du secteur économique et de l’emploi. Les premières visites d’hier ont montré cette volonté de part et d’autres des exposants, des enseignants-chercheurs mais aussi du public, de mieux faire connaissance pour mieux se comprendre. Avec une trentaine de
stands d’exposition, il y avait de quoi s’occuper. Car l’occasion de voir ce que les enseignants ont à offrir est rare. Tous les établissements de recherches de l’université, mais aussi les centres nationaux de recherches rattachés au ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, sont présents à ce salon. Ayant pour objectif de mettre en place un cadre pérenne d’échanges et de collaboration entre le secteur économique et celui de la recherche, ce salon veut faciliter le réseautage entre les parties prenantes.
Opportunités. Cette rencontre entre opérateurs économiques et chercheurs, est une vraie opportunité pour ces derniers. Cela permet aux deux parties de voir ensemble les possibilités de collaboration, permettant au passage la création d’emplois pour les jeunes. Car les jeunes sont les plus exposés au chômage. Armés de connaissances et de diplômes, ils se retrouvent sur le banc de touche du monde du travail, particulièrement lorsque leurs acquis ne répondent pas à l’offre de travail. Presque chez eux, ces jeunes se sentent en confiance et voient devant eux une opportunité de côtoyer le marché du travail.
Outre les visites de stands, le salon a également programmé des conférences-débats. Hier, le thème traité a été « Innovation et emploi : un enjeu de développement pour Madagascar ». L’innovation étant, d’aucun le sait, un facteur majeur de développement. Aujourd’hui, place à « L’importance de la valorisation des produits de recherche et les mesures de protection des résultats de recherche ». Car les chercheurs doivent être informés sur les modalités de protection pour la sécurisation de leurs découvertes. Le débat verra l’intervention de représentants de l’OMAPI et de l’OMDA.
Anjara Rasoanaivo