« Les différents responsables au niveau des instances publiques ont souvent du mal à écouter les jeunes d’aujourd’hui en raison de leur manque d’expériences en matière de négociation et de plaidoyer. C’est la raison pour laquelle nous avons fait en sorte de mettre en réseau tous les jeunes afin qu’il y ait un partage de savoir-faire et de connaissances entre eux, en matières de participation citoyenne, gouvernance, et démocratie », argumente Jonny Ralambo, coordonnateur du projet Conseil Communal des Jeunes dans le District d’Ankazobe. Ainsi, vendredi dernier, un atelier ayant mobilisé les 97 associations membres du CCJ a été organisé par le projet, dans le but d’apprendre aux jeunes d’Ankazobe à tisser des partenariats avec les professionnels des entreprises et à créer des réseaux entre jeunes. « Cela, afin qu’ils puissent apprendre à mieux se communiquer entre eux pour l’atteinte d’un objectif commun », rajoute Jonny R. Jusqu’ici, cette mise en réseau des jeunes se fait à travers Facebook.
Quatre communes. Ce projet est financé par le Fonds des Nations-Unis pour la Démocratie (FNUD), et mis en œuvre dans le district d’Ankazobe depuis février 2015 jusqu’en janvier 2017. Les 97 associations des jeunes, membres du CCJ, sont reparties dans quatre communes, à savoir: Ankazobe, Mahavelona, Fihaonana, et Miantso. Et la collaboration du projet avec la Commune Urbaine d’Ankazobe l’a permis de bénéficier d’un local pour y installer son bureau permanent. Dans ce sens, le projet a également apporté sa contribution, en fournissant tous les équipements nécessaires permettant de mettre sur pied ce bureau. Sans oublier les formations octroyées aux membres, sur les thématiques mentionnées. Aussi, parmi les principales activités du CCJ figurent l’organisation de compétitions sportives, les campagnes de reboisement, les projections de films sur les jeunes, et les nettoyages de masse.
Arnaud R.