L’insécurité s’intensifie dans le district d’Ankazobe. Cela survient après l’accalmie suite à l’opération de pacification menée par les forces de l’ordre dans la localité après l’assassinat du maire de la commune rurale Andranomiely, mi-janvier. Réputée fief des dahalo en matière de kidnapping, cette commune était le théâtre d’un acte du même genre la nuit du 28 au 29 février. Vers 21 heures, le village de Nosibe, fokontany Bevoay a été attaqué par une trentaine de bandits, lourdement armés. Deux maisons ont été saccagées et un homme a été enlevé.
Salves de tirs. Pour investir les lieux, les malfaiteurs ont tiré plusieurs coups de feu afin de dissuader les habitants d’intervenir. Terrorisés, ces derniers se sont vite enfermés chez eux. Ayant la voie libre, les malfaiteurs sont entrés de force dans deux maisons qui auraient été déjà repérées par les assaillants avant de passer à l’action. Selon l’information, les propriétaires de ces maisons sont des commerçants. Dans la première maison, un téléphone portable et des marchandises dont de produits de première nécessité (PPN) ont été dérobés. Dans la deuxième, trois téléphones portables et un fusil de chasse de calibre 12 et dix cartouches de calibre 12 ont été volés. Avant de s’enfuir, les bandits ont pris en otage le père de famille pour l’amener avec eux. Heureusement, aucun blessé ni perte de vie humaine n’est à déplorer dans cette attaque.
Armes de guerre. Alertées quelques minutes plus tard, les forces de l’ordre se sont rendues sur place pour intervenir. Arrivées tardivement, les six gendarmes affectés à cette opération n’ont plus rien à faire que de constater les faits. Cela a révélé que les malfrats se sont servis d’armes de guerre lors de cette attaque, ratissant les lieux, les forces de l’ordre ont découvert 10 étuis de balles de calibre 7,5 mm et sept étuis de calibre 7,62 mm. Des balles destinées toutes aux fusils d’assaut. Jusqu’à hier, la personne enlevée reste encore introuvable. Affaire à suivre.
T.M