Dans la nuit de dimanche, des détrousseurs ont dépouillé et mis à nu un jeune homme à Ankazomanga et l’ont abandonné dans la rue. Un automobiliste a croisé la victime, toute seule, le soir. « Nous avons rencontré cet homme presque nu. Il nous a appris que des détrousseurs lui ont tout pris, même ses chaussettes, à Ankazomanga. Cette situation permettra à d’autres personnes qui rentrent tard la nuit d´éviter pareille situation», conclut-il. Les détrousseurs étaient agressifs et déterminés à obtenir tout ce qu’ils pouvaient de leur victime. Ils lui arrachèrent violemment son téléphone portable, son sac, et même ses vêtements. L’homme se retrouva nu et vulnérable, incapable de se défendre face à ces assaillants impitoyables. Très sonnée mais soulagée d’être en vie, la victime s’est mise à marcher seule sur la route. Après l’avoir interrogée, des passants décident de l’aider. Cette situation met en évidence la réalité cruelle de la violence urbaine et de ses conséquences dévastatrices. Être mis à nu, tant physiquement que psychologiquement, laisse des cicatrices profondes qui nécessitent du temps et du soutien pour guérir. En proie à la violence des malfaiteurs, les habitants de la capitale lancent un cri d’alarme aux autorités afin qu’elles leur viennent en aide. Au fil du temps, le climat d’insécurité gagne de plus en plus de terrain. Par ailleurs, les forces de l’ordre rassurent la population que des éléments effectuent des patrouilles de jour comme de nuit.
Yv Sam
