La nuit du lundi 3 au mardi 4 octobre, le domicile du chef de fokontany d’Ankorondrano a été la cible d’un vol à main armée. Selon les informations , l’acte s’est soldé par la perte d’une somme de 8 millions d’ariary et a blessé l’épouse et la fille du chef de fokontany. L‘attaque a été commise vers une heure du matin. Sitôt avisés, trois gendarmes de la brigade de la gendarmerie d’Analavory se sont dépêchés sur les lieux pour intervenir. A leur arrivée, à peine 20 minutes plus tard, ils n’ont pu que constater les faits et évacuer les blessés à l’hôpital. Selon les témoignages des victimes, les bandits qui étaient au nombre de cinq étaient équipés de fusil de chasse ainsi que d’armes blanches. Ils ont escaladé le mur pour monter au premier étage de la maison. Ayant entendu des bruits venant de l’extérieur, le chef de fokontany affirme s’être précipité dans les combles de la maison pour tenter de voir ce qui se passait. Ayant franchi le premier étage, les malfrats ont fait intrusion dans la chambre du couple où ils ont surpris l’épouse du chef fokontany. D’emblée, ils ont lancé un coup de feu et violenté la femme pour réclamer de l’argent. Paniquée, la fille du chef de fokontany, couchée dans une autre pièce, a pris la fuite en sautant par la fenêtre de sa chambre, ce qui l’a blessé. Quant à sa mère, elle a reçu des coups d’objet contondants.
Inconnus. Selon toujours les témoignages des victimes, elles n’ont pas eu la possibilité d’identifier les prédateurs. Ces derniers ont réussi à s’emparer d’une somme de 8 000 000 ariary et de téléphones portables avant de s’évanouir dans la nature. C’est pourquoi, les enquêteurs se penchent actuellement sur la recherche d’ indices. Quoi qu’il en soit, cet acte de banditisme suggère que les malfaiteurs, qui l’ont commis, auraient été bien renseignés avant de sévir. Cette hypothèse est de mise dans la mesure où, le chef fokontany est un opérateur économique, fournisseur de matériaux de construction. Ils auraient été informés de l’existence de cette grosse somme chez la victime et ce ne seraient pas des bandits amateurs.
T.M.