Dès qu’il commence à faire sombre, mieux vaut éviter de marcher à pied du côté d’Ankorondrano, près de la bifurcation vers le centre commercial d’Ambodivona ou sur le trottoir d’en face, au niveau de l’arrêt de taxi-be.
C’est ce qu’ont appris à leurs dépens les passants qui ont été victimes de vols avec agression à cet endroit. En l’espace de plusieurs semaines, des cas répétés d’agression et de vol sur des passants, ont été signalés. Les malfaiteurs s’en prennent à des personnes seules ou à des couples de passants et agissent en fin de journée, autour de 18 h 45 à environ 20 h. Le mode opératoire semble être le même : surgissant de nulle part, les détrousseurs, encerclent leur victime et prennent, parfois avec violence, leur sac sous la menace d’un couteau, fouillent leurs poches pour s’emparer de toute somme d’argent et bien entendu, du téléphone portable, puis, disparaissent dans la petite ruelle reliant la route des Hydrocarbures à Ankazomanga, ou celle d’en face, vers les marécages d’Ankorondrano Est. Tout cela se passe en moins de cinq minutes et les victimes, sonnées et prises de peur, n’osent, ou ne parviennent pas à poursuivre leurs agresseurs.
Mauvaises rencontres. Des faits similaires ont déjà été rapportés depuis des mois. Les détrousseurs se mêlent aux passants et attendent patiemment leur heure. D’après des témoignages recueillis auprès des habitants du quartier d’Ankorondrano Est, un détrousseur a déjà été appréhendé et incarcéré. Les faits d’agression et de vol ont sensiblement diminué depuis. A leur grande désillusion, ils ont repris depuis quelques semaines. Mieux vaut donc ne plus se hasarder à marcher seul(e) ou même à deux, sur cette partie de la route des Hydrocarbures dès que la nuit commence à tomber, même si la circulation semble encore assez animée.
Hanitra R.