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vendredi, juillet 4, 2025
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Année scolaire 2018-2019 : Élèves et parents dans le tourment

Les élèves sont les premières victimes d’une éventuelle année blanche.

La situation est toujours tendue entre le ministère de l’Éducation nationale et les enseignants grévistes.

La menace de faire de cette année scolaire 2018-2019 une «année blanche» est maintenue – et martelée – par les enseignants en dépit des négociations et des propositions du gouvernement. L’on en parle, mais beaucoup ignore ce que cela implique réellement. Il convient de dire que la menace concerne particulièrement les élèves – en classes d’examen ou non – et leurs parents. Ainsi, une année blanche rimerait à «une génération sacrifiée», à une année scolaire vouée à l’échec sans contrepartie aux élèves, à leurs parents, à la nation – étant donné que les jeunes constituent l’avenir de celle-ci, et enfin au ministère de tutelle. Si année blanche il y a, tous les élèves actuels sont condamnés à un «redoublement d’office» et les conséquences que cela implique. Les parents seraient également touchés par une telle situation. Les économies et les sacrifices pour donner à leurs enfants une chance de s’instruire pour un meilleur avenir seront vains. Une perte qui toucherait surtout les parents qui ont inscrit leurs enfants dans des établissements privés où l’on paye cher (les frais de scolarité pour les niveaux préscolaires sont de l’ordre de 150 000 Ariary le mois dans certains établissements) pour une meilleure éducation. En gros, une année blanche serait tout sauf une bonne chose pour le système éducatif Malagasy qui est loin d’être le meilleur au monde.

Le moment où jamais. Un retour sur le commencement des manifestations syndicales nous permet de connaitre la position dans laquelle les syndicalistes se trouvent actuellement. Longtemps ignorés, ils ont profité des vagues de manifestations qui ont traversé le pays pour faire valoir leurs revendications. Voyant une opportunité de faire entendre leurs voix, ils se sont lancés au détriment de leurs élèves. Lesdites revendications ne sont tout autre qu’une «amélioration de leurs conditions de travail». Et tout le monde sait que l’enseignement est loin d’être un secteur où les conditions font envier. On le connaît mieux comme étant «un petit métier …petit salaire». Si les revendications syndicales sont complètement compréhensibles dans la mesure où, les fonctionnaires sont traités différemment, le fait de prendre les élèves en «otage» est tout à fait inadmissible. D’autant plus que cela pourrait provoquer des conséquences néfastes pour le pays. Ce que les enseignants savent pertinemment, étant donné qu’ils ont annoncé que «personne ne trouve d’intérêt à ce que cette année scolaire soit blanche». Seulement, et à l’instar de certains politiques, ils ont préféré opter pour leur intérêt personnel que pour celui du pays. Pour beaucoup, la crise actuelle commence à être latente. Il serait temps pour les acteurs de trouver des solutions pour le bien-être de tout le monde.

José Belalahy

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