
Déclaration via une vidéo rendue publique, hier, par la cheffe du ministère public et le directeur de fourniture des soins et le chef de service de la Toxicologie Clinique et de Réanimation Médicale (CHUJRA). « La thèse d’empoisonnement a été encore une fois confirmée par la contre-expertise du service de toxicologie spécialisé dirigé par un spécialiste à la fois expert judiciaire près de la Cour d’Appel en France. La thèse du botulisme est écartée. L’enquête continue, elle est dirigée par le juge d’instruction et les polices judiciaires ». Ce sont, en gros, les éléments de langage de ces responsables, à savoir Rakotoniaina Narindra Navalona, Procureure de la République (TPI Anosy) et le Docteur Ramarolahy Andriatiaray Rija Niaina. Une façon pour eux de rassurer l’opinion publique que l’Etat est au four et au moulin dans la résolution de cette affaire
Une hécatombe qui a coûté, jusqu’avant-hier, la vie à 27 personnes et 13 autres personnes qui luttent pour rester en vie. La plupart de ces rescapés sont maintenus en vie par la respiration artificielle. Les familles des victimes croisent les doigts pour qu’à partir de ce fameux résultat d’analyse, on trouve l’antidote. Mais la déclaration de 3 minutes et 28 secondes reste vague quant à la nature exacte du produit létal.
On avance le même refrain du respect du secret de l’instruction pour arrêter les débats. Quid de la vie des 13 personnes restantes ? Le protocole médical déjà en cours arrivera-t-il à sauver ces gens qui ont vu 27 de leurs camarades et membres de famille périr un par un ? Le résultat de cette analyse permettra-t-il d’aiguiller les chercheurs vers un antidote adéquat ? Une évacuation sanitaire à l’étranger des patients restants n’est-elle pas envisageable ? On parle d’ombiasy (faiseur de gris-gris) parmi les personnes arrêtées, elle est soupçonnée d’être le fournisseur du poison. Dans ce cas, un éventuel partenariat avec la médecine traditionnelle n’est-il pas possible ? Autant de questions sont sur les lèvres après cette série noire d’Ambohimalaza, devenue une affaire nationale.
D.R
Une réunion expéditive pour se foutre de la gueule des gens . Il n’y a pas de secret d’instruction et cette procureure » volomboasary » est censée savoir qu’une expertise judiciaire surtout pour affaire pénale aboutisse à un rapport rendu public avec la nature du poison dans le cas d’espèces . L’histoire humaine nous l’a appris surtout avec les empoisonnements » politiques » du KGB !