Avec le groupe Ny Ainga, un jubilé se fête sur deux ans. Donc, pour conclure en beauté la commémoration de sa vingt-cinquième année de scène, un grand concert se tiendra le 20 novembre à Antsahamanitra.
« Chez nous, le dixième anniversaire, le vingtième se sont fêtés en deux ans, nous n’avons pas attendu le trentième parce qu’un quart de siècle est particulier », soutient Luc Rabesaiky, le désormais – selon ses propos- leader du groupe Ny Ainga.
Oublié, apparemment, les dernières dissensions de l’ère post feu « Om-Gui », le leader fondateur de cette formation adepte du Stetson et des chemises texanes. « Nous sommes dix-huit sur scène », ajoute le promu chef de file du band.
Comme de rigueur lors d’une rencontre avec la presse hier, sur les chaises de la scène mythique d’Antsahamanitra, il a promis un concert mémorable, rassembleur et toujours sous le sceau du « Revy manja, vazo milay ».
Tout de même, Ny Ainga possède sa place dans le patrimoine de la musique malgache. Caricaturé en chanteurs du dimanche et de Texans des tropiques, leur nom devrait pourtant figurer en premier dans le record inégalé du nombre de concerts effectués dans tout le pays.
« Après le décès d’Om-Gui », il a déjà effectué plus de 200 concerts. Une performance d’athlète. Pour dire aussi que ce groupe est enraciné dans le paysage de la variété malgache et le moteur est toujours en marche quelque soit les conditions.
Pour les inconditionnels des rendez-vous à Antsahamanitra, le moment est venu après trois ans de disette de retrouver les « Dada malala », « Ilay voalohany », « Tao Ankadifotsy »…
Maminirina Rado
