Elle n’avait que sept ans et avait déjà enduré une des pires barbaries qui soient. Violée il y a deux semaines, le 19 octobre dernier, elle a rendu son dernier souffle dans la nuit de dimanche à l’hôpital de Befelatanana. Selon une association qui l’a prise partiellement en charge, la petite a déjà fait quelques arrêts cardiaques mais a pu être réanimée à temps. La crise de dimanche dernier lui a été fatale. Elle a fini par lâcher prise malgré sa lutte pour survivre. Concernant cette affaire, il a fallu l’implication de l’association, sinon il n’y aurait eu aucun recours auprès de la police. L’affaire serait passée sous silence. C’est d’ailleurs une telle négligence qui favorise les phénomènes de viols et d’abus sexuels, surtout à l’endroit des enfants. Une fois la police saisie de l’affaire, une arrestation s’est ensuivie dans le quartier populeux d’Anosibe. Il s’agit d’un jeune homme de seize ans, qui n’est autre que le cousin de la mère de la victime. Il n’en est pas à son premier acte selon la police. Un danger pour la société, un véritable prédateur sexuel, malgré son jeune âge. Le viol devient un acte récurrent ces derniers temps. Inquiétant, très inquiétant pour la vie sociale et surtout pour les parents.
D.R