Le président du fokontany d’Anosizato Est, Jean Nirina Rafanomezantsoa, a révélé, lundi, qu’une jeune orpheline de 16 ans, issue d’une famille modeste, a porté plainte pour des viols répétés. L’agresseur présumé, un chauffeur de 50 ans, aurait profité de sa situation vulnérable. « C’est vraiment triste ce qui se passe actuellement dans la société », déplore-t-il, le visage marqué par l’indignation. Face à ce drame, ce responsable s’engage sans réserve : « Je me battrai jusqu’au bout pour défendre ces familles ». Les examens médicaux confirment les violences subies par l’adolescente, renforçant la détermination des autorités locales à poursuivre l’auteur. Selon les informations reçues, celui-ci est actuellement en fuite et recherché par la police.
Santé et droits sexuels bafoués
Au-delà de l’infraction pénale, ces faits constituent une violation flagrante des droits sexuels et reproductifs. Ces droits fondamentaux, reconnus internationalement, garantissent à chaque individu de vivre à l’abri des violences et de disposer librement de son corps. Pourtant, l’accès à une information complète et à un accompagnement adapté reste précaire pour les victimes les plus vulnérables.
La loi malgache 2017-043 du 25 janvier 2018 sur la santé de la reproduction offre un cadre essentiel pour combattre ces violences. Elle vise explicitement à protéger la santé reproductive, particulièrement celle des jeunes, et à prévenir les violences basées sur le genre. Son application rigoureuse est indispensable pour lutter contre l’impunité et garantir aux victimes une prise en charge médicale, psychologique et juridique appropriée.
m.L




