La montée en puissance des détrousseurs à bord des taxi-be dans la ville est devenue une préoccupation croissante. Ces jeunes hommes et femmes, impunis dans leurs méfaits, terrorisent impitoyablement les usagers, menaçant leur sécurité quotidienne. Deux incidents récents, survenus à Anosy et 67 Ha hier, soulignent l’audace et la violence croissante de ces actes délictueux.
Hier, en plein jour, un incident choquant s’est déroulé à Anosy. Deux individus ont pris pour cible un passager à l’intérieur d’un taxi-be. Abordant une jeune femme, ils ont exhibé discrètement un objet tranchant, la forçant à remettre son téléphone par peur des conséquences. Cet acte audacieux démontre la nature sans scrupules de ces détrousseurs.
Simultanément, aux 67Ha, deux jeunes femmes masquées de capuchons ont mené une attaque similaire. Elles ont embarqué dans un taxi-be à un arrêt, parcouru une courte distance, et durant le trajet, elles ont menacé une passagère avec un couteau, lui volant ses biens. Leur audace s’est poursuivie alors qu’elles descendaient du taxi-be, disparaissant dans les ruelles des 67 Ha sans la moindre appréhension.
Les usagers de taxi-be sont devenus des proies faciles, de jour comme de nuit, redoutant les agressions ou les vols à l’arrachée. La rareté des véhicules de transport fait de ces arrêts des lieux propices à ces actes malveillants. Parfois, la présence policière offre un répit temporaire, rassurant les usagers par leur surveillance et leur gestion de l’ordre dans les files d’attente.
Face à cette escalade de la violence, il est impératif que des mesures soient prises pour assurer la sécurité des usagers de taxi-be. Des initiatives telles qu’une présence policière renforcée, des campagnes de sensibilisation, et des actions judiciaires strictes sont nécessaires pour dissuader les détrousseurs et rétablir la confiance des citoyens dans ces moyens de transport essentiels.
Yv Sam
