Il est inadmissible d’entendre que l’insécurité persiste toujours dans une région où le couvre-feu, suite à l’application de l’état d’urgence sanitaire, est en vigueur. Les malfaiteurs ont encore la possibilité de commettre leur forfait alors que les éléments de forces de l’ordre sont censés circuler jour et nuit pour faire respecter cette mesure de sécurité imposée par le gouvernement avec objectif restreindre au maximum la circulation des personnes surtout pendant la nuit. En ville, cette disposition est respectée mais ce ne serait pas le cas dans les périphéries. Ce qui s’est récemment produit dans le district d’Antananarivo Atsimondrano en est la preuve. Dans la commune rurale d’Androhibe, du côté de Fenoarivo-Atsimondrano, deux fokontany étaient les cibles d’une série d’attaques à main armée perpétrée par une escouade de bandits la nuit du 12 au 13 mai dernier. Composée d’une dizaine d’individus armés de fusils de fabrication artisanale et d’armes blanches, la bande a commencé leur pillage dans le village de Morarano, dans le fokontany d’Ambohilmalaza, commune rurale d’Androhibe le 12 avril vers 21 heures 30. A cette heure tardive, les malfaiteurs ont attaqué un à un quatre ménages où ils ont pu extorquer 310.000 ariary, deux bagues en or et 2 téléphones portable tout en blessant à coup de hache une personne qui a essayé de leur résister. Quelques minutes après, la même bande est passée au village d’Ambatomitsangana, du même fokontany où elle a dérobé 510.000 ariary, une bicyclette, trois téléphones portables, et une bague en or. Poursuivant leur razzia, elle est passée dans le village de Soavinandriana, du même fokontany, où ils ont pillé sept ménages. Leur passage a fait un blessé par balle au niveau de l’épaule et une somme de 910.000 ariary a été dérobée. Selon les informations, les auteurs de cette série d’attaques auraient déjà été bien informés avant de sévir et ils ne seraient pas étrangers de la localité. Raison pour laquelle, ils étaient tous cagoulés durant leurs actes. Alertés le matin du 13 avril, les éléments de la gendarmerie ont débarqué sur les lieux pour constater les faits avant d’ouvrir leur enquête. Pour l’instant aucun suspect n’est arrêté.
T.M.