On admet que l’utilisation de « deux roues » constitue une solution adéquate pour résoudre le problème généré par la recrudescence des embouteillages dans les rues de la capitale et ses environs. C’est pourquoi on assiste à une forte prévalence de la circulation des motos et des bicyclettes aussi bien en ville que dans les périphéries. Mais le problème est de constater que ces modes de transport tombent le plus souvent entre de mauvaises mains et se transforment en engins dangereux et mortels, si l’on ne cite que la montée en flèche du nombre de victimes d’accidents de moto depuis ces derniers temps. Des décès qui sont en général causés par l’imprudence et la négligence des conducteurs eux-mêmes. Les deux accidents de circulation survenus le samedi 24 novembre dernier, l’un à Ambohimangakely et l’autre à Andoharanofotsy, en sont représentatifs. A Ambohimangakely, sur la RN2 au PK 12, dans un lieu appelé Andranomody, « fokontany » Andranovao, un motard a été tué sur le coup et un autre a été grièvement blessé quand leur moto est entrée en collision avec un camion dans un virage vers 19 heures. Une heure plus tard, mais cette fois-ci à Andoharanofotsy sur la RN7, dans le « fokontany » de Fiadanamanga, un homme a perdu la vie quand sa moto a heurté de face et de plein fouet un camion dans un virage.
T.M.