- Publicité -
samedi, juin 7, 2025
AccueilVisionAntananarivo devenu un véritable enfer

Antananarivo devenu un véritable enfer

L’enfer de Tana en cette fin d’année 2020. Les termes employés traduisent parfaitement  ce que les habitants de la capitale vivent  en cette fin d’année. Les rues de Tana sont devenues le siège d’une véritable cohue où les voitures avancent mètre par mètre et  où les trottoirs grouillent d’une foule de piétons passablement énervés.  Les Tananariviens veulent profiter pleinement de cette fin d’année pour retrouver une atmosphère de liesse qui leur manquait. Mais durant ces quinze jours à venir, il sera difficile de vivre pleinement  cette joie de vivre tant espérée.

Antananarivo devenu un véritable enfer

La pluie était de la partie la semaine dernière. Et  cela rendait encore plus pénible les sorties en ville pour faire ses achats. Maintenant, le temps est plus sec, mais les rues de la capitale ne sont pas plus commodes à arpenter. Les voitures se traînent dans les  principales artères à cause des embouteillages, les travaux de réfection faits par les équipes de la CUA ralentissant considérablement le trafic. Ceux qui n’aiment pas les bousculades et qui craignent d’être pris à partie par les pickpockets ont plus que jamais un sentiment d’oppression. Ils préfèrent rester chez  eux. Cela n’empêche cependant pas les plus téméraires de se risquer dans la jungle d’Analakely pour faire leurs emplettes.  Les éboueurs de la  SAMVA ont commencé à  rattraper le retard qu’ils ont enregistré ces dernières semaines. Les ordures qui se sont amoncelées et qui gênaient considérablement la population ont commencé à être évacuées   Les soixante millions de dollars octroyés par la Banque Mondiale à la commune urbaine d’Antananarivo devraient donc être utilisés à bon escient.  La mairie de la capitale a également mis  à profit  ces derniers jours pour procéder au curage des différentes canalisations bouchées par les habitants indisciplinés. Tana, quinze jours avant la fin de l’année, peut paraître invivable. Pour certain, c’est l’enfer, mais pour beaucoup, c’est  leur ville et ils l’aiment quand même.

Patrice RABE

- Publicité -
Suivez nous
409,418FansJ'aime
10,821SuiveursSuivre
1,620AbonnésS'abonner
Articles qui pourraient vous intéresser

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici