Le « chanceux et riche» a disparu de la circulation pour aller on ne sait où, la « roue de la fortune » lui a enfin peut-être souri. Lui, qui était censé nettoyer la place pour donner les meilleures conditions au candidat du pouvoir pour garder la citadelle qu’est la mairie de la capitale, n’est plus là. Le pire scénario est devenu une réalité pour le pouvoir central, celui de voir Ravalomanana se porter candidat à la mairie de la capitale. Le « vieux» aussi teigneux comme toujours entend d’emblée ravaler la façade sale et décrépite de la ville laissée par les prédécesseurs qui se sont dérobés devant l’ampleur de la tâche à accomplir.
Bref, Retrouver l’espoir instillé par le président lors de sa première investiture à l’Hôtel de Ville s’avère être plus que difficile. A la place de l’ancien PDS, il leur a fallu trouver un agent très spécial, un jeune contre le « vieux », doté d’une nouvelle vision pour contrecarrer la puissance de feu « accusée de passéiste » du TIM. Cette personne idoine doit mener une grande « draguerie » pour détourner les nombreux électeurs acquis aux candidats d’opposition en l’occurrence les partisans du TIM à Antananarivo lors des dernières législatives. Cet agent spécial a très peu de choix à offrir dans son stand, en fait, hormis son charme, puisque les rues de la capitale sont déjà plus que bradées aux marchands de rue, les montagnes d’ordures sont déjà la propriété des nuées d’indigents, qui, le soir venu, les ont transformées en nouvelles ressources durables. Déjà ses proches se demandent dans quel guêpier cette dame s’est fourrée. Heureusement, pour elle, ce mini mandat ne va durer qu’au plus un trimestre à moins d’un nouveau tour de passe-passe juridique coutumier d’un tenant d’un pouvoir qui n’est pas sûr de son sort. Jacques Chirac disait : « En Afrique il faut être un imbécile d’organiser une élection qu’on n’est pas sûr de gagner » Nombreux sont ceux qui ont suivi ce constat.
M. Ranarivao
