Une femme de 59 ans prise en otage par des bandits de grand chemin, a été libérée par les gendarmes à Antanetibe Anativolo, dans le district d’Anjozorobe. La dame a regagné son domicile et a pu rejoindre sa famille. Les gendarmes de l’Imerina central sont intervenus sur les lieux pour fournir un renfort aux gendarmes de la localité. En effet, les forces de l’ordre ont localisé la cachette des malfaiteurs où ils ont séquestré la quinquagénaire. Une opération musclée a été immédiatement engagée par les gendarmes avec l’appui de leurs frères d’armes à Antanetibe Anativolo. Un violent accrochage a éclaté. Quelques bandits ont été touchés par les balles des forces de l’ordre mais ils ont profité de l’obscurité pour s’échapper. Les gendarmes ont continué à fouiller dans les parages pour tenter de rattraper les ravisseurs. Dans les faits, la femme a été enlevée dans la nuit du lundi à mardi pendant une attaque à main armée à Antanetibe Anativolo. Les malfaiteurs ont demandé une rançon de 60 millions d’ariary en échange de la libération de celle-ci. L’alerte concernant l’attaque des dahalo et l’enlèvement de la femme est parvenue au commandant de compagnie de l’Imerina central. Sans tarder, lui et son équipe ont mené une opération spéciale de sécurisation sur les lieux. Depuis quelques années, les zones où sévissent les dahalo connaissent une vague d’enlèvements, ce fut le cas de la commune d’Antanetibe Anativolo. L’enclavement total des lieux avec notamment l’état catastrophique de la route nationale rend la situation plus complexe. Antanetibe Anativolo et ses environs sont de véritables zones rouges en matière d’insécurité. Dans cette localité, il ne se passe pas un jour sans qu’un cas d’attaque à main armée ne soit signalé. La gendarmerie a incité le fokonolona à lui fournir des renseignements menant à la capture des ravisseurs. Les informateurs resteront sous l’anonymat.
Yv Sam