Hier, des agents de la commune urbaine d’Antananarivo accompagné par un huissier sont venus à Antanimena pour procéder à l’expulsion des occupants d’un immeuble sis à Antanimena. Ils étaient là pour exécuter la décision de la commune urbaine d’Antananarivo. Une décision que les expulsées qualifient d’arbitraire et illégale. Non seulement, elles affirment ne pas avoir été avertis dans le délai réglementaire pour un cas similaire d’une part, et d’autre part, cet immeuble fait encore de la propriété dite « Don Céleste 2 » qui fait encore l’objet d’un litige auprès du Tribunal. La Karana qui prétend être la nouvelle propriétaire et a demandé cette décision de démolition n’est pas du tout, selon les explications de l’avocat de la famille expulsée, la propriétaire des lieux. Une décision judiciaire en date du 25 septembre 2017 a annulé l’acte de vente qu’elle détient. Le problème est que le bâtiment à démolir fait partie des héritages communs. Mais, trois des héritiers ont réussi à s’emparer de la totalité de ces biens pour revendre la partie à cette Karana. Selon le récit de l’avocat de la famille expulsée, la propriété « Don Céleste était inscrite au nom de Raolina Paul mais appartient en réalité aux héritiers du feu Raoelina. Le 15 décembre 2015, la Cour d’appel a ordonné le partage de tous les immeubles inscrite au nom de Raoelina et de Raoelina Paul en 6 parts égales. Entretemps, en vertu du testament de Raoelina Paul, ses légataires, à savoir, les trois Raoelina Jean Herimanana ont vendu la propriété « Don Céleste 2 » à la Karana sus mentionnée. Or le testament de Raoelina Paul a été déclaré nul et de nul effet suivant l’arrêt susvisé. Ce qui a impliqué l’annulation de l’acte de vente entre la Karana et les trois frères.
T.M.