De source judiciaire, le procès concernant l’affaire Alain Ramaroson aura lieu le 8 août prochain au tribunal d’Anosy. L’ancien président de la Commission Défense et Sécurité au niveau du Conseil Supérieur de la transition va donc devoir passer au moins cinq nuits à la prison d’Antanimora avant d’être fixé sur son sort. Un séjour qui risque de se présenter comme un véritable calvaire si l’on se réfère à l’état de santé de cette grande figure de l’opposition. A 62 ans, Alain Ramaroson va certainement passer les moments les plus difficiles de sa vie, vu les conditions de détention à Antanimora qui souffre notamment d’une surpopulation carcérale aigüe. D’autant plus que d’après les explications d’une source proche de l’Administration pénitentiaire, malgré son âge et son statut, Alain Ramaroson ne bénéficie d’aucun traitement de faveur. « Son affaire sera jugée en correctionnelle, il sera donc considéré et traité comme les autres détenus », a-t-on fait savoir. A entendre les explications de notre source, le président national du Parti Masters partagerait la même chambre que plusieurs autres détenus. Il convient de rappeler qu’Alain Ramaroson a été placé sous mandat de dépôt mercredi soir, suite à une plainte déposée par un de ses proche-famille, à propos d’une affaire de litige foncier. Cette affaire n’a donc rien de politique.
Davis R