Maputo
Le chef d’établissement de la maison centrale d’Antanimora a été remplacé, moins d’une semaine après la visite inopinée du ministre de la Justice, Benjamin Alexis Rakotomandimby qui a constaté que le quartier « Maputo » était encore ouvert. Et ce, deux semaines après la mesure de fermeture prise par le ministre de tutelle par souci d’égalité de traitement des détenus et à cause de suspicion de corruption.
Téléphones portables
Le premier responsable de la maison de force de Tsiafahy a également fait l’objet de remplacement, à la suite de la descente du ministre de la Justice sur les lieux où une quarantaine de téléphones portables équipés de panneaux solaires ont été découverts. Certains détenus seraient même absents de leurs cellules la nuit pour dormir dehors avant de réintégrer leurs cellules au petit matin. Des faits qui sont incompatibles avec la nouvelle Stratégie nationale de lutte contre la corruption (SNLCC) adoptée en conseil des ministres et qui constitue la mission principale du ministère de la Justice. Les deux ex-chefs d’établissement sont remplacés par des intérimaires en attendant les nominations de leurs successeurs.
R.O
Les bénévoles , aumôniers de prisons doivent surpasser tout ça pour venir apporter un peu de réconfort aux détenus, politiques ou autres. Améliorer les conditions de détention serait une bonne chose.