Tous les occupants de la résidence, des « vazaha » ont eu chaud. Mais plus de peur que de mal lorsque les éléments de l’Unité d’Intervention Rapide (UIR) ont débarqué en un temps record sur les lieux. Les faits sont tels que trois individus armés et cagoulés ont fait irruption dans un palace dont les occupants sont tous des expatriés. Vers 23 heures et demie, ils ont pris la voie normale pour accéder dans le local. « Ils sont passés par les vigiles de nuit, ces gros bras bien vêtus et qui font peur par leur physique. Un très drôle mode opératoire puisqu’ils ont montré leur carte d’identité nationale aux gardiens qui, par la suite, l’ont laissé entrer » a-t-on appris d’une source policière. Une fois à l’intérieur, ils ont dégainé leur arme pour menacer les occupants. Fort heureusement que le voisinage a constaté l’acte et alerte la police. Moins d’une minute, les éléments de l’UIR ont bouclé le périmètre. Un ratissage à l’extérieur et une pénétration à l’intérieur de la maison s’ensuivent. Les bandits ont pris la poudre d’escampette pour s’évaporer dans les dédales du quartier chic d’Antaninarenina. Du côté de la police, ces bandits seraient des kidnappeurs qui auraient pris pour cible l’un des ressortissants étrangers. On a appris que le directeur général d’une entreprise de presse dans la capitale faisait partie des gens qui occupent cette résidence. La police n’a pas écarté une éventualité d’enlèvement à l’encontre de cette personne. Une enquête est en cours pour essayer d’identifier les malfrats. Le fait aussi que l’accès à l’intérieur du palace a été très facile laisse les policiers dubitatifs sur un éventuel complot dans cette affaire.
Didi R.