Lundi dernier, il a été auditionné par le parquet de la Cour spéciale de lutte contre le trafic de bois de rose avec quelques-uns de ses anciens collègues du temps où il était ministre de l’environnement. Si lui, il a pu rejoindre son foyer, son ancien secrétaire particulier a, par contre, été placé sous mandat de dépôt à Antanimora. L’individu est accusé de complicité de trafic de bois précieux. Un réquisitoire de mise en accusation sera probablement décerné par la Cour suprême, l’instance qui traite le dossier en l’état actuel des choses. Avec son ancienne fonction de ministre, la HCJ est la seule habilitée à juger sur son cas, suivant l’article 13 de la loi 2014-043 relative au fonctionnement de la HCJ. Et ce, après une requête adressée au président de l’Assemblée nationale comme stipulée par l’article 14 de la même loi. Seulement, avec le vide actuel à Tsimbazaza lié à la fin du mandat des députés, il faudra attendre la prochaine constitution de l’Assemblée nationale pour procéder au vote qui validera ou non la poursuite contre cet ancien ministre.
D.R