L’acte de naissance constitue le premier droit de l’enfant dès sa naissance. Passer outre, cela emmènerait l’enfant d’être privé de tous ses droits les plus fondamentaux de citoyen.
Fruit d’un partenariat entre la commune rurale d’Antoetra-Zafimaniry d’une part, et de l’autre avec le tribunal de première instance d’Ambositra, région d’Amoron’i Mania et avec l’appui financier de l’Association humanitaire babakoto-France, une opération de jugement supplétif a été rendue possible, permettant ainsi à 1 622 enfants scolarisables d’avoir leur acte de naissance. Une occasion pour le président du tribunal de première instance d’Ambositra de rappeler en séance publique, le respect des droits de l’enfant. L’enfant a le droit d’être nourri à sa naissance, d’être en bonne santé, de pouvoir jouer et étudier. Pour ce faire, le président du tribunal de sensibiliser les parents à faire la déclaration de naissance de leurs enfants dans un délai ferme de 12 jours après la naissance. Pour que les enfants puissent avoir automatiquement leur acte de naissance et de ne pas avoir recours à des opérations de jugement supplétif qui ne sont pas toujours faciles à faire et qui coûtent cher. Le président du tribunal de mettre en garde les parents, qu’il est interdit de faire travailler les enfants mineurs qui doivent encore aller à l’école. En marge de la célébration de la journée internationale de la femme, le président du tribunal a rendu hommage à toutes les femmes et de conclure que la loi n’a aucune tolérance envers les violences à l’égard des femmes et des détournements de mineurs.
A noter que la cérémonie solennelle de remise des 1 622 actes de naissance aura lieu le mercredi 18 mars prochain à la mairie d’Antoetra, pour permettre à ces enfants de passer les examens du CEPE.
CHAN-MOUIE Jean Anastase