
Deux personnes, dont une femme de 27 ans et un homme de 34 ans, ont été arrêtées par des éléments de la Police de STUP à Ambanikabaro Antohomadinika. Suite à un renseignement porté à l’oreille des policiers, mentionnant la présence de deux individus vendant de la drogue dure, la police a décidé de procéder à une fouille à leurs domiciles respectifs ce jeudi. Les informations se sont avérées exactes. Par ailleurs, après une fouille de leurs maisons, les éléments de la police ont pu mettre la main sur 200 sachets d’héroïne dont 97 sachets chez la femme. Après enquête, les deux personnes ont parlé. Selon leurs confessions, ils achetaient le gramme d’héroïne à 75 000 ariary et le revendaient au détail à 3 000 ariary le sachet. Ils ont également avoué qu’ils sont dealers dans le quartier d’Antohomadinika et qu’ils sont dépendants de la drogue. Ils ont affirmé commercialiser ces drogues et l’enquête a relevé qu’ils se livraient à la vente de stupéfiants depuis quelque temps. En dehors de ces dealers arrêtés à Antohomadinika, les consommateurs des drogues dures ne manquent pas dans la Capitale. Tout cela pour dire que le régime devrait se pencher sérieusement sur ce problème qu’est la prolifération des drogues. Les deux revendeurs ont été déférés au tribunal hier. Ils seront poursuivis pour trafic de drogue. La police continue de traquer les stupéfiants et ces trafiquants. La police est actuellement sur les traces des autres personnes impliquées dans cette affaire. Un policier joint par téléphone explique que « le sniffage par voie nasale et l’héroïne fumée mélangée dans une cigarette sont les voies d’administration les plus répandues chez les personnes qui prennent l’héroïne. L’injection d’héroïne apparaît comme une voie d’administration moins fréquente et n’est que rarement utilisée de façon exclusive ». Lui d’ajouter qu’« il y a des dépendants de cette drogue mais la prise d’héroïne peut être réservée aux moments festifs. Elle est alors consommée avec ou après la cocaïne, ou les amphétamines, pendant une soirée. Certains usagers d’héroïne que j’ai rencontrés durant mon travail ont la spécificité de rapporter des consommations qui s’effectuent principalement en zone urbaine comme les squats d’habitation, les rues, les lieux publics…», a-t-il conclu.
Yv sam