C’est ahurissant, une montagne d’ordures fait barrière au niveau du passage à niveau. La chaussée à Antohomadinika est pratiquement coupée par le tas d’ordures que le Samva ne ramasse plus depuis plusieurs semaines.
Antohomadinika, juste à côté de la station Total, là où traversent les rails du chemin de fer. La chaussée est à double sens, 2 voies, mais plus possible d’y passer. Et pour cause, les ordures se sont si amoncelées, les débordements sont tels que la chaussée entière est recouverte de détritus. A croire que ce quartier ne fait pas partie des zones de ramassage d’ordures du Samva. Cela fait maintenant plusieurs semaines que les automobilistes essaient de se frayer un petit chemin sur le côté, réduit de jour en jour puisque les ordures ont littéralement envahi les lieux. Une situation qui avantage les pickpockets et les voleurs puisqu’il faut rouler au pas, voire s’arrêter si l’on rencontre une autre voiture en sens inverse. Faut-il donc faire couler tant d’encre, tirer si fort les sonnettes d’alarme pour que les responsables fassent leur travail ?
Devoir. Ce genre de situation n’est pas unique à Antananarivo, qui s’est targuée, ou du moins qui voulait, à une époque, devenir une « Antananarivo madio ». A Antohomadinika Antaniavo Avaratra par exemple, les bacs à ordures ont été engloutis dans les amas d’ordures. Il en est de même aux 67 Ha, sur la route marchande, et partout ailleurs. Le ramassage des ordures reste un défi de taille pour la commune urbaine d’Antananarivo. Mais quoi qu’il en soit, c’est le devoir de celle-ci de s’en occuper pour le bien-être de la population. Car des ordures qui débordent, c’est la garantie d’une prolifération de maladies liées à l’insalubrité. Mais ça, c’est encore une autre histoire !
Anjara Rasoanaivo
