La police a frappé fort hier. Intervenant pour traquer des présumés bandits spécialistes d’attaque à main armée, des éléments du service anti-gang de la Police nationale à Anosy ont été obligés de se servir de leurs armes. Deux individus sont alors tombés sous leurs tirs dont l’un à Antsahamanitra et l’autre à Ampefiloha. Deux policiers ont été blessés. En effet, les habitants de ces deux quartiers ont assisté à un véritable film d’action même s’ils ne s’y attendaient pas. Ce matin-là, cette unité d’élites de la police a été renseignée de l’existence d’une bande composée de 12 individus dont quatre de sexe féminin projetant de dérober un fonds destiné à être déposé auprès d’une banque de la capitale. Pour ce faire, les malfaiteurs vont se servir des motos comme moyen de transport. Disposant de ces indices, les hommes en treillis ont alors monté tous les dispositifs nécessaires pour les arrêter. Cela a porté ses fruits. Vers 9 heures 15’, ils sont tombés nez à nez avec les suspects qui étaient à bord des quatre motos (scooter Slide, cross Peter, deux Bold’or) à Antsahamanitra. Sitôt, des coups de feu ont retenti. Les policiers ont recouru aux armes car les malfaiteurs ont tenté de riposter quand ils s’apprêtaient de les attraper. Un de ces derniers a été tué sur le coup. Son scooter a été saisi. Tandis que ses comparses ont pu s’échapper. La course poursuite s’est poursuivie jusqu’à Ampefiloha. Pris au dépourvu, un fugitif qui était sur une moto cross a abandonné celle-ci pour s’enfuir à pied. Des témoins affirment que poursuivi par des policiers, cet homme aurait failli être appréhendé mais il a sorti un pistolet et l’a braqué vers un de ses poursuivants qui a fait un corps-à-corps avec lui. Ce dernier a été blessé à la main. Saisie également, la moto de la victime comme celle d’Antsahamanitra a été emmenée à la brigade criminelle à Anosy. Un pistolet automatique chinois a été également récupéré sur le décédé. Ayant tenu un point de presse pour apporter de précisions sur cette affaire, le ministre de la Sécurité publique, Roger Rafanomezantsoa a souligné que, les deux bandits tués sont déjà recherchés depuis des années pour vols à main à armée et association des malfaiteurs. Les corps des défunts se trouvent actuellement à la morgue de l’hôpital Joseph Ravoahangy-Andrianavalona.
T.M.