Des témoignages n’ont pas exclu la piste de sabotage politique vu les guéguerres internes qui minaient le TIM local depuis les Communales.
Coïncidence ou non ? L’ancien président Marc Ravalomanana était descendu à Antsirabe vendredi dernier et était rentré à Tana mardi matin. La nuit de ce mardi, plus précisément à 22h, le Quartier Général (Q.G) du TIM de la Ville d’Eaux a pris feu. Ce quartier Général se trouve dans l’enceinte du domicile de l’ancienne ministre TIM Olga Ramalason, sise sur l’Avenue. La question se pose : Est-ce un acte purement criminel ou un acte de sabotage politique ? L’autre piste, celle de court-circuit, n’est pas également à écarter. L’enquête était ouverte après l’incident pour découvrir les vrais motifs de cet incendie qui a visé le parti de Marc Ravalomanana. Il y a quelques semaines, le domaine de Tiko à Sambaina (Manjakandriana) a également pris feu. Le feu, qui a été vite maîtrisé, n’a pas atteint l’usine. A noter que le passage à Antsirabe de l’ancien président lui a permis de visiter les usines de Tiko à Andranomanelatra.
A la veille des Sénatoriales. A entendre des témoignages des militants TIM de la Ville d’Eaux, les guéguerres internes des dirigeants locaux du parti de Marc Ravalomanana seraient à l’origine de l’incendie. Autrement dit, le feu a ravagé un Q.G qui se trouve dans l’enceinte du domicile de l’ancienne ministre du Commerce Olga Ramalason, pressentie candidate aux Sénatoriales du 29 décembre pour la province d’Antananarivo. D’après toujours nos témoignages, ces guéguerres ont commencé depuis la désignation de Tovo Rabarijaona comme candidat du TIM à la Municipalité d’Antsirabe I. Les guéguerres internes auraient figuré parmi les causes de la défaite du poulain du parti de l’ancien président face à l’ancien chef de région Paul Razanakolona. Cette défaite a été une gifle cinglante pour le clan Ravalomanana étant donné que la Ville d’Eaux était toujours considérée comme son fief. Pire, le candidat du TIM dans la commune d’Andranomanelatra, où sont basées les usines de Tiko, a été battu.
R. Eugène