Coupure d’eau, délestage, toujours pas de solution. Ces problèmes ont fait couler beaucoup d’encre dans la région. La coupure d’eau fait partie du quotidien ! Les intendants se tournent les pouces, les responsables ne se sentent pas concernés. Au marché, là où on écoule les invendus, se dégage des odeurs suffocantes ; à cela s’ajoutent les relents étranges émanant des clients.
« Nous souffrons et ne savons pas quand est ce que cela va cesser. Les représentants de l’autorité de cette ville circulent dans leur belle voiture pour se réunir dans les hôtels qui ne connaissent ni délestage ni coupure d’eau, tandis que nous avons soif, et que nous puons. » a attesté un boucher du quartier Scama. En fait, rien ne va dans la ville du pain de Sucre. Personne n’ose dire haut et fort qu’ils en ont marre de ce qui se passe dans la région ! Tout simplement, parce qu’ils ont peur de la répression indirecte des surintendants.
Par ailleurs, des tuyaux d’eau ne sont pas réparés dans les offices publiques, l’eau se déverse et inonde les toilettes, aucun personnel n´intervient ! Les ampoules dans les cités publiques sont allumées 24 heures sur 24, il n’y a aucune réaction venant des chefs du personnel. L’inégalité est palpable, pendant que les uns souffrent avec les lèvres sèches, d’autres vivent dans l’opulence.
Iss Heridiny