Mardi 26 juillet, dans le quartier Ambohimitsinjo à l’école privée maternelle Veclaracine à coté du parcage de Karandalana, une famille a perdu tous ses biens en quelques minutes seulement à cause d’un violent incendie. Vers 19 heures, le père de famille était encore au travail, sa femme non plus n’était pas à la maison. Il n’y avait que leurs deux enfants de 8 et de 3 ans. La maison était construite en étages avec 8 chambres à l’étage où la famille vivait. Au rez-de-chaussée, cinq autres chambres étaient utilisées comme salles de classe pour la section maternelle de l’école privée Veclaracine.
Les enfants étaient dans le salon en train de regarder la télévision. Le garçon de huit ans est sorti du salon et à ce moment il a vu une immense fumée qui venait de la chambre de leur parents. Tout de suite le garçon a pris sa petite sœur de trois ans et ils sont sortis de la maison pour aller chercher de l’aide.
Comme le plafond de la pièce était fait en voliges vernies, le feu s’est rapidement répandu et a gagné les autres chambres. Les gens du quartier ont appelé directement les pompiers, ils ont coupé les compteurs de l’électricité et ont essayé d’éteindre les flammes. Au bout de quelques minutes le père de famille prévenu par téléphone est arrivé sur les lieux. Malheureusement Il n’a rien pu faire pour stopper l’incendie. Fort heureusement aucun blessé n’est à déplorer, grâce au gamin qui a amené sa petite sœur à l’extérieur de la maison et qui a appelé à l’aide, si non Dieu seul sait ce qui serait arrivé. Les associations du quartier et les collègues de travail sont venus soutenir les victimes après l’accident.
Les pompiers sont arrivés au moment où les flammes avaient déjà envahi toute la maison. Jusqu’à maintenant monsieur Celyau ne se remet pas encore de la disparition subite de son foyer. Il ne leur reste que les effets vestimentaires sur eux. Ce sont les gens, des proches qui sont venus leur porter quelques nécessaires de cuisine pour passer leur journée en famille. Jusqu’à ce jour les causes exactes de cet incendie demeurent inexpliquées.
C. Angeline
Antsiranana : Une maison ravagée par un incendie
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