La nuit du vendredi 12 février, un couple a été attaqué à son domicile dans le quartier de l’avenir 21 non loin du village de Betahitra, route de Ramena. Le couple se trouvait au rez-de-chaussée et s’apprêtait à fêter la Saint-Valentin. Le mari de nationalité française, âgé de 64 ans s’appelait Thorain Sylvain Joël il, a été tué traîtreusement de deux balles dans le dos. Quant à sa femme, le docteur Razafindranambary Marinette, très connue à Diégo, est grièvement touchée à la tête. Depuis le drame, elle est restée inconsciente et malgré les nombreux soins de ses collègues médecins de l’hôpital « manara-penitra », elle n’est pas sortie du coma. Vu son état, sa famille a tout fait pour l’évacuer à la Réunion pour y être opérée. Malheureusement, elle n’a pas survécu à ses blessures et est décédée lors de son trajet de l’hôpital à l’aéroport où un avion l’attendait. A ce jour, personne n’a encore pu déterminer les objets et les valeurs qui auraient été dérobés. Le gardien sur place, cette nuit, a bien vu les bandits pénétrer en force dans la propriété, mais compte tenu de leur nombre et de leur arme il n’a pas pu les affronter. Il a pu constater que les malfaiteurs étaient au nombre de quatre avec les visages couverts par des cagoules et lourdement armés de coupe-coupe et de Kalachnikov. Dès que les bandits ont aperçu de loin le gardien, ils ont crié « tuez-le, tuez-le ». Immédiatement le gardien a sauté par-dessus le mur de la cour de la propriété et a pu s’enfuir et ainsi demander de l’aide en appelant le numéro vert 119. Au dernier étage de l’appartement, il y avait un infirmier qui lui aussi a appelé les secours avec le numéro vert 117. La police et la gendarmerie alertées n’ont pu venir que 45 minutes après le drame. Malheureusement à leur arrivée, les bandits étaient déjà partis. Actuellement, la brigade de recherches des criminels de la gendarmerie est sur cette affaire. Ce drame a profondément bouleversé de nombreuses personnes à Diégo, spécialement les étrangers qui venaient pour consulter le docteur Marinette. Les gens sont terrorisés par l’insécurité grandissante que connaît la ville de Diégo actuellement.
C. Angeline