Trois bandits de grand chemin ont été abattus et cinq autres ont été arrêtés par des gendarmes à Antsohihy. Les arrestations continuent pour tenter de retrouver les autres malfaiteurs qui sèment la terreur à Antsohihy. Les gendarmes cherchent activement 19 “dahalo” qui sont tous déjà identifiés comme : Pierrot‚ Ndafany‚ Pastera‚ Mandreniny dit Razafy originaire d’Ambodimabibo‚ Cisco qui vient d’Ambodimanga‚ Douze Matsaboribe‚ Rossilin et Tsarafidy, Dix‚ Lalimbe qui vient d’Ampomakoalahy, Legaro‚ Remond, Son Antsahonjo, Félix à Bibaipaiky‚ Ndafeno‚ Dely et Jaosidy d’Anjiajia‚ et enfin Lebagna d’Andranomena. Ces hommes sont connus en matière d’acte de banditisme,de criminalité urbaine et de vol de zébus. Le capitaine Tobiasy Andriantsihoarana, commandant de la brigade d’Antsohihy a été ferme durant un point de presse, « si vous ne changez pas d’attitude, soit vous mourrez, soit vous serez capturés vivants ». Il a lancé un message fort aux malfaiteurs qui ont longtemps terrorisé la population. « Où que vous soyez, on vous retrouvera et la traque ne s’arrêtera que lorsque vous serez capturés. Vous avez beaucoup fait souffrir la communauté », a-t-il déclaré. À en croire les dires du capitaine, ce sont les “dahalo” qui auront peur mais non plus la population. Le capitaine a également précisé qu’il n’acceptera aucune intervention et promet de mettre à nu le nom de celui ou celle qui osera intervenir en faveur des bandits rattrapés. Un appel à témoin a été lancé pour toute personne ayant des renseignements sur ces criminels. La gendarmerie affiche sa volonté d’enrayer l’insécurité à Antsohihy. Partout dans l’île, les “dahalo” ne se contentent pas de voler le bétail mais tuent également les villageois et incendient leurs habitations. Certains “daholo” prennent les civils en otage pour protéger leur fuite. Ils connaissent le terrain, sont mobiles, n’ont aucune attache, ni foi, ni loi.
Yv Sam